samedi 29 novembre 2008

Chloé, le bonheur est sur le rocher!

Journée d'automne ensoleillée à Durnal. Ce jour là nous étions partis pour faire de l'escalade en tête!
Mais ce qui marque, sur les photos, c'est la très bonne ambiance.
J'ai ressorti ces quelques clichés de Chloé, sur le rocher comme un poisson dans l'eau (ici avec Ghilane).


Là, avec France
Je n'ai pas oublié que je te dois une sortie en rocher.... on s'en occupe dès le retour des beaux jours!


vendredi 28 novembre 2008

Globules




Il ne fallait pas rater ça! De la neige et des pistes praticables. Martin voulait faire le sommet de la Belgique (700 m tout de même!) et il a découvert le ski de fond (pas façile au début mais chaque apprentissage ouvre de nouvelles portes de liberté)

vendredi 21 novembre 2008

El Mino

Le Menhir du Bouveret(Suisse), en bordure du lac Léman, un joli monolite planté dans la montagne et sa vingtaine de voies déversantes, à partir de 6a.

C'était un jour de fin de stage... le temps etait incertain et la peau des doigts manquante, mais l'envie de découvrir un nouvel endroit étant plus forte, nous risquâmes le coup.


Après une jolie approche en forêt, la réussite de ce joli 7a (flash pour Xavier) en 2ème longueur dans un décor vraiment sympa.
La vallée du Rhone recelle quantité de bijoux dans le genre.

jeudi 20 novembre 2008

Papa challenge II


Profitant du mauvais temps, nous sommes partis entre père et fils faire fonctionner les muscles à Top rock. Martin s'attaque aux dévers avec succès. Surtout un bon moment passé ensemble!


vendredi 14 novembre 2008

Hold up à Aréa

Les grimpeurs célestes étaient de sortie ce jeudi à la salle Aréa d'Herstal.
Bonne ambiance et accueuil sympa avec Rapha Kerguen, toujours aussi passionné et prêt à donner un conseil.


Les prises et les volumes sont des "Hold up", la marque de Raphaël.De très jolies formes! Et l'ouverture est particulièrement soignée, notamment la 6c bleue sur le volume. Allez, je vous donne le truc; il faut utiliser le pouce gauche pour sortir du volume... mystère!

jeudi 13 novembre 2008

Les Mains d'Or


Renzo à vue dans la première longueur des "Mains d'or"(6c), la voie de son frérot! Il s'en est fallu d'un chouïat pour qu'il l'enchaîne ....
Xavier et son look années 80 (merci Renzo, il avait oublié son sac!) réussi à vue la première longueur. Lui qui à équipé la ligne, il va devoir aller faire un tour dans la deuxième qui est certe plus dure (7b ou plus?) mais tout aussi belle apparament

lundi 10 novembre 2008

Rodellar, petit coin de paradis


Rodellar (Aragon, España) fait souvent l'actualité des news escalade, mais ce jour là nous étions 4 sur l'ensemble du massif, avec ce sympathique couple norvégien.

Rodellar est un sympathique village au bout d'une vallée encaissée de 35 km et le vallon où on grimpe est un endroit dont la merveilleuse sauvagerie doit à peine avoir évolué sur les mille dernières années...



Le secteur El Camino et son dévers déjà bien marqué



Los ventanas (les fenêtres) del Mascùn et le toît des mutants, juste à gauche.

Relais parfait


Profitant des vires confortables de La Calamine, nous révison l'installation d'un relais sur points forts. Bon, on risque d'attendre un peu avant de s'en servir, mais rien de tel qu'une petite révision!

mardi 4 novembre 2008

Vicera: ambiance

Encore la voie Mosquito et les dévers de la Vicera, cette petite Vidéo me rappelle que ce voyage était le premier après mon pied cassé, et que je n'étais pas vraiment préparé...


Rassurer vous, la dernière phrase fait uniquement référence à la réussite de la voie en libre!

Riglos, Vicera: Mosquito



Le soleil est au rendez-vous pour une balade dans les dévers de la Vicera. L'impression que dégage la face est extraodinaire, mais le cheminement judicieux de Mosquito permet de résoudre efficacement le défi en restant dans le raisonnable (6b+ max, 6a obligatoire) et un équipement assez bon (plaquettes en général et une lunule faite avec ...une ceinture de sécurité!)


Après 5 longueurs qui rayent la face par une traversée ascendante, nous arrivons au nid d'aigle (plutôt un nid pour les vautours), une jolie terrasse suspendue. Suivent les 2 longueurs clés en 6b+ et 6b, que du bonheur! Même s'il est difficile d'exprimer pleinement son potentiel tant l'ambiance est impressionante.




Après notre traversée de cette mère minérale, le retour à la végétation est très surprenant; tout à coup nous sommes envahis de senteurs. Et suit la plus ensorcellante des randonnées, chargée de la beauté du paysage encore relevée par nos sens en éveil maximum.




Coucher de soleil à la Vicera

lundi 3 novembre 2008

Alberto Rabada: la descente!


Bon, là ça y est, on est au sommet du Pison. Quelques arbustes tordus, un caïrn, une croix et une vue à couper le souffle... Mais difficile de s'arrêter vu le froid.



On repère donc les rappels, faciles à trouver, il y a des espagnols à côté!
On se fait une petite vidéo et puis...





Ensuite on lançe la corde et elle part... à l'horizontale! Et va s'enrouler dans les pins . On part donc décoincer tout ça et on remonte. On vide le sac pour y mettre la corde et on l'attache entre les jambes de Xavier. En tirant le rappel, il va s'enrouler dans un arbuste. Je commence à me demander si on a laissé un briquet dans le fond du sac, parce que la nuit risque d'être froide. Alors que l'on s'apprête à remonter, arrive une cordée de Basques qui mouline sont 1er jusqu'au relais ( y'a pas mieux pour diriger une corde ) et nous décoince la corde. Nous faisons cordée commune jusqu'au bas au milieu des "venga" et des "puta madre". Tout ça se termine à la bagnole dans une ambiance indescriptible où passe notre réserve de bière. Viva España!

samedi 1 novembre 2008

Mallos de Riglos; Alberto Rabada o Murciana











Quand on arrive à Riglos ( en Aragon, nord de l'Espagne), on tombe d'abord sur cette stêle dédiée à Alberto Rabada, mort à l'Eiger. Or ce nom, c'est aussi une voie super évidente ouverte sur le magestueux Pison, en plein dans la face.

C'est un jour froid de février, le ciel est sombre,il est 11h quand nous arrivons au pied de la face. Il fait froid et ce n'est pas très tentant, mais puisque nous sommes là pour ça, on se lance!

La première longueur suit un dièdre bien marqué assez bien protégé mais déjà déversant.
La seconde longueur déverse encore un peu plus et si le dièdre est toujours là pour aider avec un écart de pied de temps en temps, ce n'est vraiment pas évident de grimper en tête. En effet, le rocher est vraiment particulier: de gros galets comme collés sur une espèce de boue fossilisée. Difficile d'être en confiance et pourtant, ça tient; le rocher ce révèlera d'ailleurs de très bonne qualité tout au long de l'ascension.







Suivent ensuite 2 longueurs de 6a extraordinaires par la continuité du devers. Et il me faut toute mon énergie pour les enchaîner. A chaque dégaine, j'appelle ma mère tout en essayant de retrouver assez d'énergie pour aller jusqu'à la suivante que j'apperçois en levant la tête, 7 mètres plus haut. Sans les encouragement de Xavier, je n'aurais pas enchaîné!
























Vient ensuite la longueur clé, 6b+, difficile à enchaîner à cause du froid et de l'ambiance. Mais Xavier, en vrai renard des grandes voies, prend la tête des opérations et fait jouer tout son métier pour sortir la voie.





Au sommet, c'est l'euphorie, mais la journée n'est pas finie, loin de là... mais ça, c'est une autre histoire .
(A suivre...)